On ne sait pas au juste d'où vient cette humble pavasse, de Palavas ou d'Arenberg. Des Deux-Sèvres ? Mais on sait où elle atterrit, sur le paye-vment de Hell-lay . Et quand t'arrives avec des résonances-références de Bruce B., de Baudrillard et de Mike Davis ( Au-delà de Blade Runner, l'imagination du désastre ), tu t'attends à du bon. Au moins, t'es en terrain connu, pas en terre inconnue. Quoique, si, avec suf marenda, t'exploses le bitume des sons, dans un grand fracas maverick littéraire. Fantôme de béton, irréalité tenace, la cité des anges est un bunker que suf marenda s'attache à détruire dans un va-et-vient constant entre la dissolution du langage et ses possibilités infinies, détruire pour reconstruire. Péroxyder pour composer, tout saccager pour édifier. Un texte gonzo qui, à sa façon, tente de repoétiser les parking lot au monoxyde de baroque. Là-bas, tu peux pas manifester, y a pas d'espaces publics. Alors tu le fais avec un livre. ...
Chroniques littéraires