Aux Editions Héloïse d’Ormesson, on était restés sur le très bon « Tableau de chasse » d’Arnaud Guillon. C’est donc avec plaisir qu’on retrouvait Pierre Pelot, écrivain en marge des cercles littéraires, pour son baroud d’honneur avec « Braves gens du Purgatoire », son dernier effort donc. Un livre qu'on voulait aimer mais qui, hélas, ne nous a convaincus qu’à moitié. Explications. Braves gens du Purgatoire évoque, dans un petit village vosgien, un assassinat. Maxime aurait tué sa femme avant de se suicider. Mais certains n’y croient pas, à commencer par leur petite-fille Lorena. Un fait morbide, départ d’une vertigineuse quête des origines… Le style Pelot, qui a pu séduire ailleurs, est ici ce qui nous laisse sur la touche. Des phrases longues, insistantes ou trop précises, riches d’adverbes et étrang...
Chroniques littéraires