Merveilleuse découverte poétique avec les dizains de Guillaume Decourt. Dizains, poèmes de dix vers, munis de décasyllabes rimés. Oui les portables sont insupportables / Mais pas les chansons de court canasson / Tell me Guillaume tennis ou idiome. Allez, j'arrête, mais comment évoquer ce recueil de soixante-dix poèmes sans trahir l'intention ? On se fout pas mal de l'intention finalement, ce qui compte c'est la réception. Aucune analyse ici poétique, juste des impressions en fuite, un feeling lifté sur des mots assemblés. De quoi parle Lundi propre ? De la Calabre et des States, des Calabraises et de Disney, du calendrier et de la peur de ne pas tout comprendre. Nager en mots libres, comme une danse pour muscler son coeur et surveiller la murène innocente. Guillaume Decourt fabrique des caraco de mots, des vers d'Acapulco, prépare des cocktails au rhum-coco en compagnie de son fidèle guanaco. Ailleurs on s'offusque de la domination masculine dans des décors roc
Chroniques littéraires