Encore un hasard (et un joli plaisir) de lecture. Enfin, pas tout à fait. Le nom de l'auteur me disait quelque chose, sans savoir quoi exactement. Puis Verdier, toujours un éditeur de confiance en matière d'écritures. La première page lue en librairie m'avait convaincu et me voilà parti pour deux heures de lecture avec ce court roman (90 pages) ou cette longue nouvelle aux allures de journal intime mêlant pensées, observations et questionnements, le dernier paragraphe indiquant finalement une direction, une piste, une manière de regarder ce roman. Un roman qui offre un jeu de regards et de perceptions, plus ou moins brumeux, plus ou moins désabusés. Le miroir se contentant ici de refléter sans jamais prêter le flanc à l'injonction ou au commentaire, et c'est heureux. Un narrateur qui recoupe trois voix, celle du rédacteur, du plumitif et du poète. Et deux dormeurs donc. Il s'agit peut-être aussi du lecteur. Pas tout à fait concerné tout en étant très attentif,
Chroniques littéraires