Pourquoi une telle fascination pour un truc si ordinaire ? Oui, pourquoi le sexe fascine-t-il autant et comment piège-t-il dans des impératifs impossibles ? Ovidie, en grève du sexe depuis quatre ans, nous livre son expérience de femme qui a la haine des hommes (au lit), pas des hommes en général. Elle nous parle de son rejet du sexe hétérosexuel, de son immense sympathie pour les bonnes-soeurs — des féministes avant l'heure ! — de ces proches qui sont plus que des amis et moins que des amants. Bon, je ne me suis pas reconnu dans tous ces portraits d'hommes nés dans la culture du patriarcat. Et c'est justement ce qui m'a intéressé. Ovidie parle d'un monde qu'elle connaît bien, restitue une expérience qu'elle n'estime pas traumatisante, et livre surtout un regard pétri de questionnements et d'uppercuts. L'autrice me parle d'un monde que je ne connais pas ou peu. Une réalité que vivent des millions de femmes, une réalité glaçante, celle du vio
Une obsession remplace une obsession. Un bourrelet, tout commence quand Simon s'observe dans la glace. Et ce qu'il voit est pire que la mort, un bourrelet nom de dieu ! Hyperactif de la sédentarité, Simon mène une vie tranquille. Un boulot d'architecte, une famille bien sous tout rapport, deux enfants magnifiques, tout allait bien jusqu'à ce jour où il découvre l'impensable. Simon a quarante balais, toutes ses dents, mais la vie et ses articulations couinent à chaque pas. Le type est rouillé, il ne l'a pas vu venir. Un seul regard dans le miroir a suffi pour enfin réaliser. Il avait pris un coup de vieux, il allait devoir se retrousser les manches. C'était sympa les hôtels de luxe, les business class et les plages privées. Mais ça n'était guère suffisant pour rendre un homme heureux. Au moment où on lui confie un projet d'envergure, Simon est rapidement gagné par la fièvre de la course à pied. En milieu de vie, Simon redécouvre son corps. Il y prend