Jolie couverture kitsch-pop qui rappelle à sa façon le souvenir doux-amer d'une Beat Generation disparue. Après La Fabrique des salauds, l'auteur revient avec la chronique new-yorkaise d'un jeune étudiant allemand en cinéma, qui doit réaliser un film sur le sexe mais surtout pas un film à la con sur les nazis. Jonas, envoyé en éclaireur par son professeur pour préparer l'arrivée des autres étudiants, se retrouve balancé dans la jungle urbaine de la grande pomme. Il croise des beatniks, des artistes, des homos, des junkies, des criminels, des réalisateurs, sa Tante Paula rescapée de la Shoah et son grand-père Apapa qui hante sa mémoire avec des Sturmbannführer et des chambres à gaz en Lettonie... Mah, la compagne de Jonas restée en Allemagne, psychote sur la fidélité de son petit copain. Jonas, malgré sa jeunesse, va bientôt mourir. Une grosse cicatrice au front rappelle au monde son accident de moto et sa vie en sursis... Un livre qui séduit d'abord par son humour
Chroniques littéraires