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Affichage des articles associés au libellé Dans la forêt du hameau de Hardt

Grégory Le Floch : "Ecrire est de l'ordre de la distillation."

      Parmi les lectures marquantes de L'Espadon cette année, Dans la forêt du hameau de Hardt   figure tout en haut. Premier roman d'un jeune auteur au potentiel sans limite, ce troublant monologue vous embarque dans la psyché d'un homme incapable d'exprimer ce qui l'obsède. Sinon par à-coups. Coup de maître et tour de force littéraire, ce "thriller psychologique" n'a pas fini de nous hanter. De nous émouvoir (hein Richter ?). Curieux, L'Espadon a donc voulu s'engouffrer un peu plus loin dans ces lisières mentales en donnant la voix à son Liéchi... Question anecdote : pourquoi avoir écrit La Forêt du hameau de Hardt à la main ? Je crois que chaque roman essaie de naître d’une façon différente du précédent, comme si chaque roman voulait inventer une formule inédite, qui lui soit propre, comme une formule magique ou alchimique. J’imagine qu’il y a, dans le choix de l’écriture à la main ou à l’ordinateu...

Dans la forêt du hameau de Hardt, Grégory Le Floch (Editions de l'Ogre) ★★★★★

    Après " Arcueil " ( Éditions Do ), voici la deuxième claque de la rentrée. Pour être franc, on ne s’est pas encore remis du puissant «  Dans la forêt du hameau de Hardt  ». Et ce n’est qu’un premier roman, signé Grégory Le Floch. Mais pour tout dire, on n’attendait pas moins des jeunes et excellentes éditions de l’Ogre qui, jusqu’à présent, ne nous avaient jamais déçus.                Alors, ça cause de quoi ce bouquin au titre à rallonge ? De la confession d’un type, Christophe, traumatisé par un événement survenu en Calabre alors qu’il passait ses vacances avec son très vieux pote Anthony. Incapable de parler, de lâcher les mots pour dire l’horreur, il nous décrit, suffocant et convulsé, comment il a échoué dans ce patelin d’Allemagne, le hameau de Hardt, à la lisière d’une étouffante forêt. Il voit des fantômes — les images remontent, hanté par le souvenir d’un mort...