En voilà un bouquin intéressant (rien de méprisant dans ce terme, chère Marie-Ève), non pas qu'il soit parfait — ce n'est d'ailleurs pas ce que je demande à un texte —, mais par sa façon de donner à penser sur des thèmes franchement risqués. Parler des sentiments, du sexe et de procréation, dans un même élan, relevait à mon sens de l'exercice de haut-vol. Comme résoudre une équation impossible. J'ai donc peut-être autant de réserves à émettre que de compliments à faire pour cette brique de 620 pages venue du Québec. Alors d'abord, on dit merci à l'éditeur qui prend le courage de publier ce premier roman avec une telle pagination, en saluant les choix de mise en page, de la taille de la police aux interlignes. Même si j'entends et comprends bien les contraintes d'un éditeur, j'ai lu bien des livres récemment qui sacrifiaient le confort de lecture. Ici, avec 620 pages qui font la part-belle aux dialogues, la mise en forme laisse respirer le texte....
Chroniques littéraires