Le François-Henri revient très en forme (mon collègue Shangols, s'il lit ces lignes, doit s'arracher les cheveux et les yeux) avec ce roman plein d'ironie sur le plus vieux sujet du monde, la passion amoureuse et ses affres, les sentiments lâchés, qu'on ne choisit pas, et les petites tragédies qu'elle charrie sur le chemin des injonctions nuptiales, familiales. Mon maître et mon vainqueur, suivant les pas d'un classique triangle amoureux (un narrateur, ami de Tina, Vasco, l'amant de Tina et un cocu mais qui ?) nourri de théâtre, de duel au pistolet, qui se frotte de poésie et s'engouffre corps et âmes dans la baise torride, peut se lire comme une tragi-comédie sur fond de procès. Quelqu'un a vraisemblablement tiré et touché dans le mille puisqu'il est en prison. Mais qui, pourquoi, comment ? A priori, tout a déjà été dit ou écrit sur le sujet. Ou le croit-on ! Mais non, tant qu'on a du style et une façon d'approcher les choses. Ici, FH...
Chroniques littéraires