Grâce à Tristan Garcia, ma vie est désormais plus intense ( La vie intense, une obsession moderne, Autrement). J'écris, je mange, je lis et je pédale mieux. Merci Tristan (sans ironie). Et merci de nous éclairer par l'écriture d'une pensée vive, obsédée par l'envie de comprendre certains mystères. Moins les comprendre d'ailleurs que les mettre au jour. Je ne suis plus assez versé dans la chose philosophique pour savoir si les penseurs ont, encore aujourd'hui, l'ambition de bâtir des systèmes, des paradigmes visant une explication universelle du monde. Le premier tome de "Kaléidoscope", paru l'an passé chez Léo Scheer, en donne une idée. A défaut de système, Tristan Garcia construit une pensée riche et fluide où le sens agit comme un miroir, se mire dans les possibles. Prenons l'image d'un kaléidoscope : capter une expérience et la faire réfléchir (au sens de refléter) par le discours. J'y vois moins des fragments isolés que...
Chroniques littéraires