Décidément, on aime bien les forêts aux éditions de l'Ogre. Comme chez tant d'autres où la forêt est (ou devient) un topos littéraire. Moins la forêt d'ailleurs que des rencontres, des interactions entre des "héros" en quête — qui (se) cherchent—, et une Nature qui filtre, révèle en nous confrontant à un élan. Animal, vital. Pour mieux, à notre tour, saisir notre sauvagerie. Autant les forêts mentales que physiques, donc. Après la forêt pas si verte de Grégory Le Floch en début d'année ( Dans la forêt du hameau de Hardt ), nous voilà donc plongés dans la forêt pas si rouge d'Ariane Jousse. Oui, les fantômes et les mots, drapés de mille nuances, ont encore des choses à nous dire sur la magie du langage. Ou est-ce l'inverse ? Disons-le d'emblée, on n'a pas tout compris à ce livre-hybride que l'on s'interdira d'étiqueter. Réflexe facile et vain de lecteur-chroniqueur. Toujours rassurant d'affubler un mot-v...
Chroniques littéraires