On frôle souvent le pire dans ce roman pour finir par s'y jeter les yeux fermés, un peu hagards et sidérés face à la négation de ces corps à peine libres et souvent contraints, toujours un peu étranges ou même étrangers à nos désirs réels. Rien ne nous sera épargné dans ce "roman pavillonnaire". Un couple fragile quitte Paris pour rejoindre la banlieue et se donner une nouvelle chance. Stéphane, Élisabeth et leur fille unique Maëva vont vivre une nouvelle vie à l'air libre, avec jardin, espace vert et pavillon. Mais très vite, Stéphane ne supporte plus les trajets interminables en R.E.R et Maëva déteste ses parents qui l'ont coupée de ses amis d'enfance. Dans son nouveau collège, elle fait la connaissance de Ritchie, un grand gars aux épaules larges dont l'âge, treize ans, suscite le doute. Et dans cette classe, un autre élève atteint d'une maladie suscite les sarcasmes de ses camarades... Vague impression que l'histoire ne démarre jamais dans Nos...
Chroniques littéraires