Au détour d'articles sur l'excellent blog La Viduité , on avait eu vent du petit éditeur suisse Abrüpt, une chouette maison qui s'organise "autour de textes qui s'agitent et se révoltent, s'altèrent en antilivres, s'échouent en partage". Un programme éminemment singulier et stimulant. Alors quand Marc Verlynde nous a proposé de parler de son essai sur L'Espadon, nous n'avons pas hésité une seconde. Non pas que le surréalisme ou ses thuriféraires nous bottent plus que ça, soyons honnêtes. Mais la curiosité est mère de toutes les sagesses et s'instruire est, pour nous, comme un mantra. Qu'importe les sujets, tout dépend de ce que l'on a à en dire et de la façon dont on le dit. Et là, l'écriture de Marc Verlynde, fluide comme un ruisseau, est un régal. Très loin des circonvolutions universitaires ou des facilités journalistiques, sans pourtant sacrifier l'analyse. A vous passionner pour les surréalistes et leur démarche.
Chroniques littéraires