Comme on dit, la rencontre n'a pas eu lieu entre l'écriture d'Elisa Shua Dusapin et L'Espadon. J'ignore pourquoi mais ce livre m'intriguait. Un lieu exotique, Vladivostok, un univers des marges, l'enceinte désertée d'un cirque et un trio d'acrobates ultra performant qui se prépare à un concours international à Oulan-Oude. Au milieu, Nathalie, engagée par le cirque pour confectionner les costumes des artistes. Elle débarque et découvre un monde où grâce et technique dansent sur un fil. Anna va-t-elle réussir quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre ? Quelles relations entretiennent Anton, Igor, Nino, Léon ? Des acrobaties mais surtout une question de mort où l'on ne joue pas moins que sa vie. Une question de muscle, de gainage mais aussi et surtout de confiance. Je crois que ce roman parle d'identités et d'origines toujours un peu floues, de marges et de risques, de cohésion et de fraternité, de grâce et de technique, d
Chroniques littéraires