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L'Espadon en son menu été/hiver

    L'Espadon, avec l'article consacré à Suicide de Mark SaFranko, vient de publier son centième article. On n'est pas peu fiers car il faut se donner du courage mais une aventure qui n'en est qu'à ses débuts, on l'espère. Et, comme chez tout chroniqueur sensé, les piles augmentent, le retard s'accumule. Mais pas de panique, les livres annoncés seront bien chroniqués, triturés, archivés et critiqués. Les sorties de janvier seront parfois chroniquées au cours du second semestre et même des bouquins de la rentrée littéraire trôneront bientôt sur L'Espadon. Incroyable, non ?

     Côté conseils lecture, ne manquez pas Suicide de Mark SaFranko, polar noir torturé ; En attendant Eden d'Elliott Ackerman, récit déchirant de fin de vie avec des sentiments absolus, à l'image de Nuits Appalaches de Chris Offutt ; le puissant Madame Jules d'Emmanuel Régniez, du Eyes Wide Shut en livre ; un petit récit politique haletant sur l'itinéraire d'un élu de la République, Laisser des traces. par Arnaud Dudek ; et les inévitables Une ville de papier d'Olivier Hodasava, magistrale variation sur la fiction en littérature ; Dans la forêt du hameau de Hardt de Grégory Le Floch et Sur la route du Danube d'Emmanuel Ruben. De l'humour pour finir cette petite revue, à base d'ironie mordante pour des textes souvent hilarants, entre drogues, désenchantement et gloire retrouvée : Success Story par les deux trublions Yohann Zarca et Romain Ternaux et le très malin Le Chien de Madame Halberstadt par Stéphane Carlier...



  
  En juillet, c'est de saison donc, on se penche déjà sur les sorties de septembre. On attendra août pour vraiment s'y plonger mais voici déjà un aperçu des livres reçus qui nous font de l’œil : deux nouveautés Quidam, éditeur de confiance, avec Pourquoi les hommes fuient ? d'Erwan Larher et Le Temps est à l'orage de Jérôme Lafargue. Curiosité à défaut de véritable attente puisque l'on n'a jamais lu ces auteurs. Les incontournables éditions de L'Ogre avec Les Échappées de Lucie Taïeb (notez le féminin) et une traduction, Menaces, signé Amelia Gray, sur ce qui nous hante. Les éditions Do avec ce titre mystérieux, Une fois(et peut-être une autre) de Kostis Maloutas. Vertiges littéraires assurés.


Chez des éditeurs de confiance, une histoire d'Inuits et d'errances avec Bérengère Cournut et son De Pierre et d'os (Le Tripode). Chez Le Quartanier, ce sera Alexie Morin avec Ouvrir son cœur, récit sur la honte et la solitude, programme ô combien universel. Des premiers romans :  Ceux que je suis d'Olivier Dorchamps, une histoire de racines et d'intégration entre France et Maroc ; Protocole gouvernante d'un auteur nantais, Guillaume Lavenant, récit tout en vernis et tension. Chez Rivages justement, des livres très attendus comme Les Altruistes d'Andrew Ridker, digne héritier de Philip Roth ? Et L'Homme qui brûle, d'Alban Lefranc, un homme aux prises avec l'enfer terrestre moderne. Et de l'humour pour finir, c'est important dans la vie, avec Braquo sauce samouraï de l'ancien blogueur Johann Zarca, plutôt à l'aise aux manettes d'un roman (Success Story) ou d'une maison d'édition (Goutte d'Or).





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