Dernier tour d’horizon de
la rentrée littéraire 2019 avec notre sélection resserrée. Sur près de 500
romans, L’Espadon a choisi de vous en présenter une petite trentaine.
Plus tard, dans quelques mois, les surprises et trésors cachés étofferont ce panorama.
Après les auteurs à suivre (1) et les éditeurs (2), ce dernier article met avant des romans
séduisants par leur pitch, les ambitions d’éditeurs tenaces et des écrivains grisants. C’est parti !
Finitude
Chez cet éditeur, on aime le sport. Ça tombe bien, nous aussi. Après « Les Poteaux étaient carrés » de Laurent Seyer (et
l’intéressant « Un feu éteint »), on suivra « L’Appel » de Fanny Wallendorf avec sa belle et renversante couverture.
Normal, il est question du géant Richard et de son ambition herculéenne :
accomplir le geste parfait du saut en hauteur dans les années 60 aux States. Ou
comment passer du ventre au dos…
Allia
Du côté d’Allia, l’éditeur
de l’excellent Bruce Bégout, ce sera « Nino dans la nuit » signé
Simon et Capucine Johannin. Recalé de la Légion, Nino enchaîne les petits
boulots et mène une vie chaotique. Le portrait d’une génération désœuvrée.
La Fosse aux Ours
Un roman attendu du côté
de L’Espadon, « Partiellement nuageux » d’Antoine Choplin à paraître
le 17 janvier. L’histoire d’un astronome en mal de financements pour son
télescope défectueux. Au cours d’une visite au Musée de la Mémoire, il
reconnaît Paulina, sa fiancée disparue pendant la dictature de
Pinochet. Ou comment retomber dans les affres du passé…
La Manufacture de livres
Cambourakis
Des sorties à la pelle
chez Cambourakis entre janvier et mars, pour notre plus grand plaisir ! La
plus remarquée, « Blade of Light » signé Dan Carpenter, auteur de l’excellent
« Sale temps pour les braves ». L'histoire d'Irwin Simple sorti de l'asile psychiatrique après 18 mois d'internement et désormais partagé entre son éternel besoin de reconnaissance et un désir de vengeance. Intéressant.
L’Antilope
Chez L’Antilope, ce sera
« L’ours qui cache la forêt » (Rachel Shalita). Des destins de femmes
en exil, entre l’Amérique et Israël.
Sans oublier Antoine Volodine, chantre du post-exotisme, et son alléchant « Frères sorcières » ; « Le Récidiviste » d’Alain Fleischer, un écrivain à l’écriture toujours virtuose (les deux romans au Seuil) ; ou encore « Trouble » de Jeroen Olyslaegers (Stock), "Braves gens du Purgatoire" de Pierre Pelot (Héloïse d'Ormesson), Kiruna de Maylis de Kerangal (La Contre Allée) et l'inévitable "Bacchantes" de Céline Minard (Rivages).
Mais on garde un œil
sur le reste des sorties, toujours à l’affût de la pépite que tout le monde
aura manquée…
Bonnes lectures !
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