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Rétro 2021

 Petit retour sur une riche année de lectures. Pas de classement, je ne suis pas là pour distribuer les bons points, juste un rapide aperçu sur quelques romans marquants (on fera un spécial poésie demain), drôles, émouvants, féministes, intelligents, qui disent la puissance de la fiction. Beaucoup nous ont plu, beaucoup me sont aussi tombés des mains, on ne pourra pas tous les citer. Honneur à ceux qui restent.


Avant le jour de Madeline Roth, très beau livre sur l'amour, le désir, l'attente et les sentiments contrariés, avec une écriture sobre et profonde. L'anti Feu de Maria Pourchet, qu'on avait détesté, il faut bien le dire. L'Avantage de Thomas André, récit d'un adolescent nulle part à sa place, au miroir d'un tournoi de tennis et d'un désir en construction. Un grand roman de 2021, Le Démon de la Colline aux Loups de Dimitri Rouchon-Borie, le récit bouleversant d'un gars en prison, comme si l'enfer lui était tombé dessus. Ecriture magistrale ! Vivonne de Jérôme Leroy, récit inclassable d'une ode à la poésie (entre autres), Elle, la mère d'Emmanuel Chaussade ou encore le surréaliste Lait sauvage, de Sabrina Orah Mark. En mars, on avait lu le magnifique Le Champion nu de Barry Graham, de la boxe, des sentiments et de la camaraderie. Entre la source et l'estuaire de Grégoire Domenach, récit mélancolique d'un triangle amoureux sur une péniche, en bord de rivière. Le magnifique et déchirant Une Fêlure, d'Emmanuel Régniez, l'intelligent et divertissant Indésirable d'Erwan Larher, le tendre et délicat Roman de Jim par Pierrick Bailly.

Le surprenant et inclassable Milieu d'Adrien Lafille, qui travaille encore en moi, l'hilarant, génial et très couillon Fièvre de cheval par Sylvain Chantal, dans le milieu des canassons, Olympia par Paul-Henry Bizon et son éloge féministe de Marie-José Pérec. Le Silence des Carpes et la très belle écriture de Jérôme Bonnetto


Deux très grands livres de 2021, Entre les jambes de Huriya, et l'idole de l'espadon désormais, Melissa Broder, avec Sous le signe des poissons. Là aussi un grand livre sur le deuil et les façons de l'écrire, Si la mort t'a pris quelque chose, rends-le de Naja Marie Aidt, à vous tirer des larmes.

Immense plaisir de lecture, là aussi, avec une série de fantasy aux Forges de Vulcain. De l'aventure, de l'amitié, de la poésie, du vin et de la bouffe, on adore ! C'est Le Sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian et Citadins de demain de Claire Duvivier. Un autre amour avec un classique triangle amoureux, entre poésie et duel au pistolet, Mon Maître et Mon Vainqueur de François-Henri Désérable ou des nouvelles bien rentre-dedans avec Mollo sur la win de Christophe Esnault et Lionel Fondeville, qui dézinguent gentiment le milieu littéraire ou mettent en vedette les losers.

Joyeuses fêtes et bonnes lectures !

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